StratosFred

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Roulez boulez

Ma petite Chérie aime se faire dorloter et comme elle le dit : « parce que je le veux bien ! »

Elle apprécie énormément les bons petits plats et déteste les contrariétés. J’ai donc dû m’adapter à sa petite personne et à son mode de fonctionnement si particulier.

Un des petits plats que ma petite Chérie aime est les chicons au gratin purée.

 

Ce petit plat à la délicieuse particularité de ne comporter aucun chicon ! Oui elle ne désire pas être discriminée par une appellation qui laisserait présager, en présence d’amis, qu’elle est chichiteuse pour la bouffe.

Ici ce n’est pas le simple principe de remplacer un ingrédient par un autre du style bacon végétarien ou boulette de tofu à la place d’un pur bœuf.

 

Liste des ingrédients pour 4 personnes :

 

Pour les roulades.

-       Une botte de céleri.

-       12 tranches de jambon dégraissé sans blanc et même pas un bout de gras en plein milieu.

-       2 sachets de poudre Knorr sauce blanche.

-       1 sachet de poudre Knorr sauce fromage.

-       200 g de fromage râpé.

-       750 ml de lait (250 ml par sachet Knorr).

-       Sel, poivre, noix de muscade mais très peu parce que ma petite Chérie a un détecteur à noix de muscade et que, merde c’est quand même moi qui cuisine, j’aime assez.

 

Pour la purée.

-       1 kg de pomme de terre moyenne.

-       30 g de beurre salé.

-       50 ml de crème fraiche.

-       Un jaune d’œuf.

-       Sel, poivre, noix de muscade.

 

 

Je ne sais pas dans quelle mesure je l’ai déjà expliqué mais ma démarche quand je lui fais à manger dans notre quotidien (même si c’est la fête de l’amour tous les jours) je privilégie l’efficacité et mon aisance dans la préparation.

Si les chicons sont faciles à nettoyer, les céleris nécessitent de bien être lavés et épluchés. C’est d’un désagréable d’entendre ma petite Chérie rouspéter à cause des fils. En même temps moi aussi je trouve cela désagréable mais je m’en accommoderais bien sans problème.

Découpez les branches de céleri en « sticks » de 10- 12 cm de long et les enrouler dans une tranche de jambons de 10- 12 cm de large.

Il est inutile de faire des tours et des tours de jambons, le but n’est pas de multiplier les couches et de faire des espèces de cannolles au céleri ou des cannellonis.  

 

Dans un poêlon versez les 750 ml de lait et les sachets de poudre. Chauffez le tout et portez à ébullition en remuant régulièrement. Attention ma petite Chérie adore se mêler de la préparation et juge, très sérieusement, que sa participation a été déterminante.

Placez les rouleaux côte à côte dans un plat allant au four et versez la sauce blanche.

Au préalable veuillez à assaisonner la sauce blanche : sel, quelques tours de moulins à poivres et (super discrètement) la noix de muscade.

Recouvrez généreusement de fromage râpé.

Placez au four préchauffé à 200 degrés (moi j’ai un four de merde donc jetez un coup d’œil de temps à autres) pendant 25 minutes. Allumez le grill et gratinez la belle couche de fromage.

 

Pour la purée.

Faites cuire les pdt à l’eau, ne pas avoir peur de les cuire jusqu’à ce qu’elles se cassent toutes seules.

Enlever l’eau et, à l’aide d’une fourchette, toutoullez quelques morceau de beurre afin qu’ils fondent et qu’ils pénètrent dans les patates.

Versez la crème fraiche et écrasez le tout. Salez, poivrez, noix de muscade.

Cassez l’œuf n’en garder que le jaune et mélangez à la purée sans que l’œuf ne cuise.

La préparation de la purée est délicate car c’est à ce moment que généralement tout le monde débarque avec le fameux « j’peux goûter ? » comme si c’était une découverte en soi.

Comme d’habitude j’entendrai ma petite Chérie complimenter la préparation après son refrain sur la noix de muscade qu’on sent quand même. Si t’aime bien et que tu la sens c’est que ça te dérange pas ! Enfin c’est quoi cette logique !   

 

Pour ma petite tranquillité dans la cuisine. Je n’hésite pas à lui demander de mettre la table. Là elle dégage vite fait.

Ou alors je la joue Mister Classe : « Tiens vas-y lèche ma purée ».

Après un « t’es dégueu ! » elle part et me laisse seul.

 

Une fois à table ma petite Chérie se délecte même si j’ai oublié de mettre les verres à table.

Attendez voir…mais c’est moi qui lui ai demandé de mettre la table !

 


02/02/2016
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Wake up

Voilà déjà des années que je n’ai pas actionné un réveil. Ce n’est pas que j’ai une vie de roi à me lever à toutes les heures mais c’est que ce domaine est à la charge de ma petite Chérie. C’est elle qui branche le fameux radio réveil reçu à sa petite communion sur une heure très matinale histoire de commencer la journée avec des interférences dans tes rêves. C’est aussi elle qui choisit le « morceau réveil », cet air censé te mettre de bonne humeur, cet air qui rythme l’étalement du choco sur ta tartine, cette petite mélodie qui te donne des airs de Cameron Diaz quand tu t’habilles, ce morceau que tu as choisi délibérément pour être ton premier instant de bonheur de la journée.  

 

 

Depuis toujours donc c’est elle qui allume (ou qui oublie d’allumer) le réveil. Là, c’en est trop, je crie stop ! Mais merde quoi, ras le bol de Pharell et de son « Happy » ! Il me sort par tous les trous et le matin c’est pas une mauvaise chose que de trouver un truc chiant. Je trouve ce morceau déjà construit pour être un « morceau réveil ». Ces 4 coups de buzz du début me font sursauter et la façon dont il se vente après m’exaspère. Même s’il a une bonne poire William (hahaha) je déteste cette façon dont il me lance sans détour qu’il est heureux. Non, il ne me donne pas un conseil pour approcher du bonheur, il me vomit à la gueule qu’il est heureux. Pas une joie contenue à la Droopy non, Monsieur William aime se promener dans des quartiers zarbis invitant qui le veut à danser au milieu du chemin et ce sans alcool, sans drogue juste shooté au « bonheur William ».  Si je me lève avec cette chanson c’est pour déguerpir, quitter la chambre avec mes fringues en main et aller m’habiller autre part. La sonnerie en soi est déjà un problème mais le pire c’est que ma petite Chérie ne se lève qu’au 7 rappel ! Non, non et non !

  Je ne le supporte plus. Au lieu d’être de bonne humeur j’ai déjà des envies de meurtre. Ce Pharell fout en l’air ce petit moment entre rêves et réalité, ce précieux moment où la fille de tes rêves te dit de gentilles choses quand tu viens de lui faire comprendre très clairement que tu la basculerais bien, cet instant magique qui s’en fout du jour de la semaine, ce nuage dans un moelleux espace/temps non encore défini, ce moment où toutes les meilleures idées du monde se sont donné rendez-vous dans ta tête à toi et pas dans une autre, cet instant délicieux où la « demi molle » est à la fois crainte et appréciée.

 

 

Bref sa sonnerie est un calvaire (tien, c’est une contrepèterie)! 

 

Je pense que tout comme le choix d’une voiture (quoi que…), le « morceau réveil » doit être discuté à deux. Cela ne sert à rien de se la jouer perso, je rappelle que le but recherché est de se lever à 2 de bonne humeur. Pas un qui subit pendant que l’autre se lève d’un bon et se déplace toute la matinée comme un petit cabri. C’est une petite activité de dimanche soir de choisir un nouveau morceau pour sa semaine.

 

J’apprécie les encouragements et la mise en forme « psychologique » de certaines chansons.

 

Quand je parle de mise en forme psychologique c’est une chanson capable de te donner l’envie de te lever pour affronter les difficultés du jour.

 

  J’ai déjà eu de mauvaises expériences qui m’angoissaient quand je les entends au levé comme White rabbit de Jefferson airplane, The Ballad of Lucy Jordan de Marian Faithfull, The end des Doors, la bande originale de Twin Peaks de Badalamenti, Nightcall de London Grammar ou l’œuvre complète de Enya ou de Lana Del Rey. Là tu rêves juste d’un sommeil éternel !

 

Non, quand je me lève je veux me sentir à la hauteur de la journée qui m’attend. J’ai envie d’être positif, de sentir les choses et les personnes avec les meilleures intentions.

 

Mon top : tout seigneur tout honneur Heroes de David Bowie (prière de mettre toutes références à la publicité de côté), Reality de Lost Frequencies c’est emballant et ça se chante tranquille avec une brosse à dent en bouche, The time is now de Moloko, Waiting all night de Rudimental (mais là c’est pour un gros fight spirit et ça peut disperser les troupes, faut suivre), Badaboum de Hooverphonic ( si le patron est un gars à subir. Ça fait la fille à la photocopieuse avec son mp3 dans ses oreilles qui regarde tous ses collègues qui s’agitent pour, selon elle, « un gros con »), You could be mine de Guns N’ Roses si le petit déjeuner est essentiellement composé de 3 rails de coke et d’une vodka sans glace, Eye of the Tiger si c’est LE matin ( celui que tu ne peux plus repousser) où tu retournes chez Basic Fit, Waepon of choise de Fatboyslim pour te balader comme un patron toute la journée avec de temps à autres un petits pas chassé, Space Cowboy de Jamiroquai pour que ma petite Chérie vienne gentiment se blottir dans mon bras, Clint Eastwood de Gorillaz et ça le fait grave devant le miroir si en plus tu connais par cœur les passages rappés.

 

En fait cela dépend de chacun et de la façon dont il se voit se lever. Varier les « morceaux réveil » permet d’aborder chaque nouvelle journée avec un nouvel esprit et de la confiance en soi. C’est aussi une petite occasion pour choisir à deux et donc de préparer ensemble un bon réveil commun.

 

Il est tout à fait possible de faire tout de même quelques surprises à l’être aimé comme programmer un dimanche à 6h30 Firestarter de Prodigy. Ca réveil et ça fait rire 50% du couple.

 

Il y a aussi les réveils version « qui ne tente rien n’a rien ». Programmer pour un dimanche matin, lendemain de sortie Prince avec Purple rain est une arme à double tranchant soit assumer le côté désuet et romantique à deux balles ou se retenir de rire parce qu’on se voit faire une tentative de cunnilingus version Hot Shot.

 

Pour un beau matin d’été on peut aussi se la péter avec Wicked game de Chris Isaak. J’accorde volontiers à ma petite Chérie ce petit fantasme. Même si ça se voit à mort (elle creuse les reins alors je l’ai même pas touchée, elle bouge au ralenti ou file à la douche pour revenir avec les cheveux mouillés qu’elle secoue dans tous les sens) je fais comme si je n’avais rien vu et je profite tout comme elle parce qu’on s’est levé de bonne humeur.


01/02/2016
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Ma découverte de la presse féminine

M’intéressant à ma petite Chérie (en même temps c’est la moindre des choses), j’ai décidé de cerner son monde et par là ses « influences ».

 

Qu’est ce qui guide ses choix, ses envies, ses fantasmes (ne nous emportons pas) ?

 

Pour rester terre à terre je me suis d’abord penché… sur la table du salon et j’ai courageusement saisi un de ses magazines.

 

Rien à voir avec les lectures morcelées de la salle d’attente du docteur ou de quelconque profession pouvant, pourtant aisément, faire rentrer ses achats de magazines dans ses frais professionnels. Là, le plus récent date de la semaine avant le rendez-vous. C’est sympa de filer de quoi s’occuper mais je pense que tout le monde est quand même au courant que Lady Di est morte dans un terrible accident, que la carrière de Lance Amstrong est mal barre, que le roi Albert II a abdiqué.

 

Personnellement,  je pense que les trier nous enlèverait de fâcheux doutes comme le fait que François Hollande n’est plus avec Ségolène Royale, comme le fait que l’homme a déjà marché sur la lune,…

 

En même temps si le magazine était celui de la bonne semaine il ne ferait pas deux jours. Malade n’est pas incompatible avec voleur. 

 

Donc le magazine que je saisi sur la table est intacte et vierge, il n’a pas été souillé par les ratures d’un amateur de sudoku (au fait on dit cruciverbiste pour un amateur de mots croisés et pour le sudoku on dit quoi ?).

 

Ha, de quoi parlons-nous ? Oui je me comprends ! Je me laisse aborder il n’y pas de mal. On verra plus tard si je suis séduit mais laissons-lui une chance.

 

Comme dans beaucoup de début de relations, je me laisse interpeller par l’apparence : la couverture.

Allez, parle-moi, dit moi ce que je veux entendre, répond à mes questions.

 

Et bien non, ça me parle en rien. Au contraire, ça me frustre. Suis-je passé à côté de grandes discussions ? Ai-je mis ma tête dans le sable ou point d’ignorer que chaque saison avait sa coiffure, que chaque homme est trop macho devant ses potes, qu’il y avait une princesse en chacune de nous (heu des filles). Pour nous l’affirmer aussi franchement, une équipe de la rédaction a réalisé un test s’intitulant bien mystérieusement « quelle princesse êtes-vous ? ». As-tu la joie de vivre et le sourire de Victoria de Suède, la classe et la folie de Kate Midelton, l’humanité et l’amour maternel de Mathilde de Belgique ou l’impertinence et la vivacité de Letizia d’Espagne ?

 

Ha bon, rien en rapport avec une princesse du Rocher ! En même temps ça doit faire bizarre d’avoir des résultats de test vous apprenant que vous êtes pupute et mélancolique.

 

La suite concerne les secrets d’une bonne soupe d’hiver ce qui revient à dire pour moi à comment ne pas se compliquer la vie en mangeant des légumes de saison tous broyés. De même j’ignorais que mes invités avaient une idée sur moi en examinant mon pliage de serviette.

 

Il y a également les infos qui ont du mal à être intégrées au point de nécessité de multiples rappels à l’année comme les régimes avant les vacances d’été ou les bienfaits du sport.

 

Tout aussi discrètement que j’ai pris ce magazine, je le repose sur la table. Je me rassure en pensant que ma petit Chérie a droit à son jardin secret, qu’elle est de toute façon ma princesse.

 

Restons en-là, laissons la faire ses tests de fidélité, laissons la bricoler des trucs à deux balles pas plus solides que ceux des enfants pour la fête des mères, laissons la s’emballer sur l’avis de cette experte prétendant que l’orange est à proscrire pour les entretiens d’embauche (sauf si quelqu’un cherche absolument à donner son avis sur des chaises électriques).

 

Certains des magazines de ma petite Chérie veillent à son bien-être en général. Pour 50€ elle peut passer une nuit avec petit déjeuner dans une superbe auberge ardennaise ou un centre de thalasso en Allemagne. Mais a quand un magazine qui lui proposera un numéro spécial Saint Valentin avec une offre pour suivre à deux en amoureux un match de champion’s ligue dans un des plus grand café de supporters de Chelsea ou, pour garder l’Allemagne, un séjour avec tickets boisson à l’Octoberfest de Munich. 

 

Malgré cette mine (désaffectée), pour ne pas dire trou sans fond, j’ai trouvé un petit intérêt à découvrir les caractéristiques  de la femme sexy. J’aime me persuader que dans le prochain test elle se découvrira chienne nymphomane doublée d’une romantique invétérée. Dès demain nous commencerons donc tous les deux les exercices d’assouplissement conseillés. Je passe pour ce qui est de se muscler efficacement le périnée. 


17/01/2016
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Bio Man

Est-ce l’approche inéluctable de la quarantaine ou l’envie d’être aussi « fit and well » que ma petite Chérie que j’ai décidé avec courage de m’occuper de moi (et parce que ma garde-robe et le miroir me le rappelle).

 

Seul dans la salle de bain je commence donc à faire l’inventaire de mes produits de beauté ou plutôt d’entretien. Déjà! Première surprise, j’ai autre chose qu’un déo, qu’une mousse à raser, qu’un gel douche et qu’un parfum. Devant mes 6 malheureux produits et pensant que j’ai l’essentiel je me demande ce que peuvent contenir les autres tiroirs et les armoires de la salle de bain.

 

Que peut bien faire ma petite Chérie avec un paquet de produits cosmétiques ? Elle les met quand sur elle ? En ouvrant les tiroirs les uns après les autres je m’attends forcément à trouver des outils tels truelles, ponceuse, rabot et autres ciseaux à bois.

 

Bien évidemment je ne m’attends pas réellement à tomber sur de tels objets mais je me dis « ah quand même ! » quand je découvre qu’il faut avoir 3 rasoirs électrique réglable en hauteur alors que d’après moi une faux serait plus adaptée aux conditions hivernales même si passé une certaine hauteur c’est plutôt doux en fait !

 

Je me dis que j’ai pas tout à fait tort quand je découvre un rabot à talon, un fer à lisser, une ponceuse à ongle,… Je suis passé sans m’en rendre compte de Paris XL à Brico Plan It.

 

Et dire que ma petite Chérie s’apprête à transmettre tout son savoir à sa fille. Je suis à deux doigts de téléphoner au Forem juste pour savoir si ma petite Chérie a besoin ou non de faire signer un contrat d’apprentissage à sa progéniture.

Sur mon petit coin d’étagère, sous une petite poussière et encore avec l’étiquette « Joyeux Noël 2014 » je regarde intrigué mes produits.

 

Même si je n’en ai pas des tas je pense qu’ils constituent une base acceptable pour un début d’entretien.

Tous ces produits viennent de chez Biotherme Homme.

-       Désincrustant visage : élimine les impuretés en profondeur.

-       Gel nettoyant peau normale. Tonifiant.

-       Force suprême neutralizer anti rides quotidien hydratant.

-       Age fitness, soin actif anti âge au concentré pur de feuilles d’olivier.

-       Hydra Detox, soin hydratant anti teint terne au booster d’oxygène.

De chez Alessandro International.

-       Good luck crème de soin pour les mains.

 

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Mon inventaire terminé je reste à me demander où ils vont chercher les noms de ces produits pour homme. Je me sens dans la peau (normale) d’un Bio man quand je crie « à moi la force suprême neutralizer, tiens prend ça dans ta gueule Hydra Detox !  » J’aime aussi le Good Luck crème pour les mains et ses pubs possibles : un sein est quelque chose de délicat, il mérite la plus grande des attentions et ne supporte pas les attaques de mains calleuses. Good luck, la promesse d’une nuit douce.

 

Mes parfums du moment sont :

-       Black de chez Mexx.

-       Your fragrance de chez Replay.

 

Bien que je ne sois pas super crème de soin, je compte laisser une chance à ces produits et grâce à l’aide de ma petit Chérie, voir ce que ça donne. Je ne prétends pas apporter la paix dans le monde ni résoudre les soucis au Proche Orient mais penser un peu à moi. Cela me fera-t-il du bien, n’est ce pas trop contraignant d’appliquer autant de produits par jour ?

Wait and see !


14/01/2016
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Oups…

Quand tu veux arranger une rencontre, que tu vois la fille en premier et qu’elle te dit, en regardant la photo de ton pote, « il me dit quelque chose » évite de répondre « je sais pas ce qu’il te dit mais il serait prêt à te le répéter »

 


14/01/2016
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Netflix, le coin des bonnes affaires

Au hasard d’une promenade sur Netflix (pas si hasardeux que ça puis que c’est ma petite Chérie qui tient la télécommande), je suis tombé sur une nouvelle série : Mr Selfridge. Depuis les dernières expériences avec ma petite Chérie je trouve sympa de passer un petit moment à regarder n’importe quoi enfin à regarder une série girly.

 

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Le thème de celle-ci est encore bateau mais palpitant : la vie d’un pionnier, la vie rêvée d’un américain à Londres dans les années 1910, la vie d’un homme qui a révolutionné le marketing, la vie d’un homme qui a son propre grand magasin à Londres.

 

Bon, ok ! Premièrement, se préparer à nouveau à ne voir ni cascades (il n’y avait pas encore d’escalator à remonter en sens inverse), ni courses poursuites (l’automobile la plus rapide devait frôler les 23 km/h soit moins vite qu’un homme qui court avec une jambe de bois), ni de sexe (alors qu’il est inscrit dans la description de la série que Monsieur Selfridge est un homme à femme), ni de bagarres (excepté quand il a « inventé » les soldes mais l’aristocratie londonienne ne jure que par « la joute verbale »). C’est dénué de toutes pensées pour ne pas dire que j’avais laissé mon cerveau sur le trottoir que ma petite Chérie et moi avons commencé la saison 1 de Mr Selfridge de bon matin.

 

 

D’abord on découvre un personnage : Harry Gordon Selfridge. De mon point de vue une espèce de Tony Stark (hahaaaa, ça commence aussi par S) alias Robert Downey Jr : un beau gosse qui a clairement les moyens de ses ambitions. Du point de vue de ma petite Chérie il s’agit simplement d’un homme normal même quand il dévoile sa musculature naturelle de docker veillant au bien-être des femmes et défendant même la cause féminine du début du siècle (les suffragettes).

 

Pour raconter brièvement l’histoire il s’agit d’un homme d’affaire américain qui s’installe à Londres afin d’y ouvrir un grand magasin de type « Inno ». Ce visionnaire impose une nouvelle façon d’appréhender le commerce pour les Ladies. Il place au même endroit tous les produits dont elles ont besoin... ou pas, comme un aéroplane. Cet énergumène (pour employer le langage fort de l’époque) a une méthode bien à lui de voir les choses, de créer des modes ou trouve le moyen de masquer les odeurs de crottins de cheval provenant de la rue.

 

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La première scène semble tout droit sorti des archives de la création de Rive Gauche à Charleroi : un tas de types devant un gros trou qui sont les seuls à voir comment ce sera l’année d’après. Bien sûr comme la construction du magasin n’est qu’un souci technique, Mr Selfridge engage déjà le personnel du commis au chef de département. Évidemment son premier investisseur lui fait faux bond. Qu’à cela ne tienne il en trouve un deuxième et devinez qui ? Une richissime anglaise accro aux petits jeunes dont les cheveux collent à sa poitrine chaque fois qu’elle est nue. On voit que dalle, ha oui un galbe de sein mais pas un téton à l’horizon. Je restai donc à admirer la courbure de ses reins en pensant que je suis super chanceux parce qu’à l’époque on ne dévoilait même pas ses chevilles. La seule femme à porter sa robe au-dessus des chevilles est une féministe qui le fait pour pouvoir aller tranquille à vélo.

 

Ne soyons pas mauvaise langue et retombons dans cette série qui met en avant un tas de nouveautés comme le magasin en lui-même et la manière de vendre des trucs dont on n’a pas besoin. Et oui j’ai aimé cette série (du moins la première saison). J ’ai apprécié voir des costumes décourageant tout « quickie » dans l’arrière-boutique, j’ai aimé la prestance de ce patron à l’écoute de son personnel même si on connait la réalité de la classe ouvrière au début du 20ème siècle, j’ai aimé les différentes intrigues amoureuses bien qu’il soit fixé dans « le règlement d’ordre intérieur » qu’il est interdit de fricoter entre collègues, j’ai aimé les joutes verbales où il faut quinze phrases pour dire à quelqu’un « ta gueule », j’ai aimé les rapports à l’histoire nous permettant de savoir que la première traversée de la Manche a été réalisée par Louis Blériot le 25 juillet 1909, j’ai aimé voir la révolution féminine : des « casseurs » avant l’heure.

 

Ho tien, je me rends compte d’un truc au moment de faire ce petit billet, il n’y a pas un seul black. Sans doute la trop grande rigueur historique. Il n’y avait pas encore de vigile ou de porteur.

 

Regarder cette série avec ma petite Chérie a été un petit bonheur qui c’est terminé à 4h30 du matin dû au fait qu’elle voulait s’enfiler… l’ensemble des épisodes d’un trait.


13/01/2016
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Modèle familial

Voilà 20 ans que ma petite Chérie et moi sommes ensemble. Depuis nous nous sommes unis et sommes les heureux propriétaires de deux magnifiques nains de jardin, un garçon et une fille.

 

Malgré les bonheurs (et galères) successifs une chose est super organisée chez nous : c’est l’homme qui s’occupe de l’intendance et la femme qui bosse à l’extérieur. Même si ce mode de fonctionnement est assez courant, il étonne toujours plus d’un.

 

Dès notre mise « en ménage », un critère essentiel pour ma petite Chérie était un lave vaisselle. OK mais c’était pas le point central pour moi ; ma mère a donné le nôtre et nous avons toujours fait la vaisselle à la main. Mais bon puisque cela lui tient à cœur on va prendre cet élément en compte. Les choses ont évolué quand elle s’est mise à ne pas me préparer de « bons petits plats ». Non, allé, soyons honnête. Techniquement il y avait quelque chose dans mon assiette mais de là à être bon… Voilà c’est clair ma petite Chérie n’est pas un chef.

 

 

Alors qu’une simple remarque sur sa coiffure la mettrait dans tous ses états, elle ne moufte pas en voyant mon visage surpris de découvrir des sensations et des goûts dont j’ignorais même s’il existait un qualificatif. Elle avait prévu son coup, elle savait pertinemment qu’elle n’était pas un cordon bleu. Elle venait de sacrifier un pion pour s’avancer en reine.

 

 

Tu aimes ? me demanda-t-elle avec un sourire en coin. Moi qui pensais que la seule façon de faire partir ce  goût immonde était de tout simplement avaler ma langue, j’ai dû abandonner cette idée, j’avais besoin de ma langue pour lui répondre. « C’est spécial ! Un goût de vieux truc mais dans le futur, comme si en 2500 tu ouvrais et mangeais une conserve périmée en 2152.

 

 

 

Si tu veux je peux m’occuper des repas. Et là tu crois que t’as marqué un point alors que tu t’es fait mettre K.O. Elle répond : O.K. ça marche ! Quoi d’autre à faire que se lever et débarrasser.

 

Quand j’ai eu le bonheur d’habiter avec ma petite Chérie j’aurais dû lire les conditions générales. J’ai fait « l’acquisition » d’un produit sans service après vente. Je ne vais quand même pas aller voir ma charmante belle maman et passer en revue la liste des options manquantes. Comme mes parents avaient une grande conscience professionnelle et des horaires impossibles j’avais dû apprendre à m’occuper de ma petite sœur et de mon petit frère. A l’époque il n’y avait pas de soucis, je ne voyais pas cela comme une corvée au contraire c’était une source de revenus. S’ils voulaient manger fallait me filer un morceau.

 

Quand nous avons acheté notre propre petit nid d’amour et que nous avons eu des soucis de chaudière pas de secret j’en touchais pas une en bricolage. Ma petite Chérie m’a démontré que son super pouvoir lui servait à quelque chose. Oui elle avait ce don typiquement féminin : elle lit les modes d’emploi. Elle a donc pris celui de la chaudière et l’a parcouru en alternant les « chuuuut » quand j’essayais de lui montrer ce que je pensais être le problème et les « mmh mmh » d’un air de dire « moi aussi je suis d’accord avec le livre ». La difficulté étant trop grande elle a dû se résoudre à appeler un professionnel qu’elle avait en plus dans son cercle de relation.

 

Une fois le pro dans la chaufferie j’ai compris où était ma place. Elle venait de lui poser une question à laquelle j’avais strictement rien compris tandis que le pro a même rit à une blague connue dans le milieu du chauffage. Ma place était donc de fait dans la cuisine. J’ai eu un espoir quand ma petite Chérie remarquant que je partais tristement m’a gentiment rappeler mais cette brève attention n’était destinée qu’à me demander de revenir avec deux bières, une pour son ami chauffagiste et une pour elle !

 

Depuis lors les choses sont claires, je m’occupe de l’intendance, c’est moi qui reste à la maison et c’est ma petite Chérie qui va bravement affronter le monde de dehors. Quand elle rentre et m’embrasse je ressens toujours la même envie de lui mettre les meilleures choses sur la table dès que j’ai terminé de lui repasser son linge. Une fois qu’elle a fini de trier le gras dans son assiette, de rajouter du sel et manquer de se brûler en essayant de parler pour justement dire que c’est chaud et qu’elle se brûle. Elle mange en quatrième vitesse et va se taper dans le fauteuil.

 

La table débarrassée et la vaisselle faite, je vais m’installer près de ma petite Chérie, elle me regarde puis me sourit dévoilant ainsi ses profondes fossettes. A ce moment je sais qu’elle me dit « merci... et il y a quoi comme dessert ? »

Pour les nains et le reste nous avons aussi notre propre fonctionnement mais c’est une autre histoire…


12/01/2016
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Soooooo crunchy

Déjà que ma petite Chérie est une femme exigeante, je n’ose vous parler de ses envies de bouffe durant ses deux grossesses.

Pendant la première, elle avait envie de poulet de chez JFK euh non KFC je veux dire. Pas de soucis ma petit Chérie ou plutôt si : nous habitons Châtelet et le plus proche à l’époque était à … Maastricht. Malgré ma totale dévotion je tente un « t’es sure ? » Tu veux pas que j’aille te chercher des frites, un durum, un Big mac ou un truc du genre ? « Tu me trouves pas déjà suffisamment grosse ? ». Je vais pas plus loin mais je ne m’empêche pas de marmonner un «parce que tu crois qu’ils le cuisent à l’eau leur poulet » !

 

Tel un dealer, j’ai pris la voiture, vérifier que j’avais bien un plein (ce sont quand même des envies qui coutent chères) et me suis mis en route. Quatre heures plus tard j’étais de retour avec un sceau de poulet frit à l’eau.

 

Depuis nous avons deux supers petits et 1200 km de JFK (décidément, de KFC je veux dire encore).

 

Tant qu’on a pas inventé la téléportation ou trouvé un engrais qui transforme une pièce tombé par terre en arbre majestueux aux feuilles mauves. J’ai décidé de préparer mon propre poulet façon KFC avec l’aide de mes loulous. Outre cette réalité économique et le sentiment de devenir doucement un chauffeur international cela constitue une super occasion de faire une activité ensemble.

 

Ma petite Chérie dans sa grande bonté aime que je passe des instants privilégiés avec notre progéniture et ne manque pas d’encourager ses troupes avec des : « un peu plus loin, vers par là, recule je te vois encore ! Parle un peu, non recule encore je t’entends encore. Papa n’a pas besoin de vous ? Allez lui faire de gros bisous et préparez moi une belle surprise ».

Nous aimons nous préparer un petit truc à manger quand nous sommes tous les 4 un vendredi ou un samedi soir.


Pour 4 personnes

- Huit pilons de poulets.

- Un paquet d’ailes de poulet. (ça se vend par petits paquets et il en a plus ou moins 7/8).

- De l’huile.

- Une cuillère à soupe de paprika.

- Une bonne cuillère d’épices à poulet.

- De l’ail en poudre.

- Un bol de Corn Flake.

- Un œuf.

- De la chapelure.

- Du sel, du poivre.

- Un peu d’huile piquante (les petits sachets  d’huile piquante qu’on met avec les pizzas sont top.)

- De l’origan.

- Du basilic.

 

Pour la marinade :

Dans un grand bol versez l’huile et les différentes épices.

Placez les morceaux de poulets dans cette marinade et imprégnez correctement. Laisser reposer au frigo au moins une petite heure.

 

Préparation :

Écrasez les Corn Flake jusqu’à avoir des miettes « moyennes ».

Dans une première assiette cassez l’œuf. Dans une autre versez les miettes de Corn Flake et la chapelure. Ajoutez une bonne pincée de sel et quelques tours de moulin à poivre. Mélangez le tout.

Recouvrez les morceaux de poulets d’œuf puis de « chapelure ».

Pour une bonne couche de croustillant recouvrez d’une deuxième couche d’œuf et de « chapelure ».

Plongez les morceaux de poulet dans une huile à 170 °c pendant 10 minutes.

Pour que le croustillant reste bien fixé au poulet évitez d’agiter le poulet pendant sa cuisson.

Sortir le poulet et le laisser égoutter sur des feuilles d’essuie tout.

 

 

C’est simple et sympa un soir de week end devant un petit film. Cela peut aussi se faire quand vous recevez mais veillez à la quantité ou évitez d’inviter des morfales, ça se mange à une de ces vitesses.

 

 

Prochaine fois je ferai des photos dès les essais parce que pour une première tout a été mangé !!

 


05/01/2016
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Exercices de style

Avec la nouvelle année arrivent les nouvelles résolutions et de préférences des bonnes. En même temps il faut être pas mal tordu pour avoir un tas de mauvaises résolutions. C’est un peu malsain de se réjouir d’arriver à l’an neuf pour mettre en pratique des décisions pourries sauf si t’es syndicaliste ou président de Corée du Nord (je ne fais aucun amalgame entre les deux).

 

Une des bonnes résolutions est généralement sur la bonne tenue du plus beau des temples : son corps.

 

On jure mort saoul qu’on ne se laissera plus tenter par l’alcool, on jure pendant le troisième dessert qu’on va faire super gaffe parce que l’été suivant on prévoit d’aller à la Barbade, on jure en cherchant la télécommande qu’on va lire un livre en entier et ce avant le prochain nouvel an, on jure qu’on ne jurera plus en vain !

 

Mes résolutions sont un peu du même ordre. Comme le chantait si bien Dalida même en italien : « Darladirladada ». Ca ne veut rien dire, tout le monde connait le texte, tout le monde le chante bourré mais ça ne fait pas avancer le schmilblick. C’est sobre et en possession de tous mes moyens que je vais commencer à rentabiliser mon temps de chargement d’une application qui n’a pas servi depuis 1 an. Il s’agit d’une appli de remise en forme gratuite sur Android : abdominaux en 8 minutes. Comment être aussi aveugle alors que, par ordre alphabétique, c’est ma première appli. Soit! 

 

Je ne suis pas crédule, j’ai tout de même compris que ce n’est pas au terme de ces 8 minutes que j’aurai des abdos d’acier.

Cette appli a été mise au point par passion4profession.net

 

image.jpeg

Il n’y pas que les abdos qui sont chouchoutés en 8 minutes. Il y a les pectoraux, les fessiers,…

 

Une fois sur le programme vidéo de l’appli on est dirigé vers Youtube où d’autres sites sont répertoriés. Au début on apprécie tout de même l’avertissement qui préconise de se faire superviser par un spécialiste (ou médecin de famille).

 

OK l’appli date de 2010, elle gratuite mais il y avait peut-être moyen d’y mettre plus de cœur (c’est un muscle aussi non ?). Le coach virtuel, à la diction de G.P.S., nous accueille et lance le premier exercice. La musique, tout droit sortie d’un film porno des années 80, ne me donne pas l’envie de faire des pompes mais l’amour à ma petite Chérie en me regardant ma belle moustache dans un miroir.

 

Si la musique est bof bof, les exercices sont bien costauds et le calendrier permet de suivre et de noter ses « performances ».

 

Pour ma part je vais tenir bon et vous tenir au courant régulièrement. Tâchons de nous appliquer et pensons à laisser la musique une fois les exercices finis : après l’effort, le réconfort !


05/01/2016
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Simple life

Bam !

Tu réalises que les média et les préjugés ont eu raison de ton imagination quand tu te poses des questions en voyant une femme voilée avec un parapluie I love NY. Puis tu retombes sur terre en pensant que si t’avais eu un parapluie ou mis ton manteau à capuche et bien toi aussi tu serais au sec.


04/01/2016
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